Dans un contexte de transition vers une économie « souhaitable », plus vertueuse et respectueuse de la société et de l’environnement, l’objectif du dirigeant est de transformer l’entreprise VERS la responsabilité. Mais pour cela, il doit aussi adopter une posture personnelle EN responsabilité. Car la responsabilité est à la fois un objectif et un chemin. En effet, l’entreprise a des employés, des fournisseurs, fait vivre un écosystème. Leur bonne prise en considération est essentielle lors de toute transformation, même si celle-ci en devient plus longue ou moins radicale. Ainsi, si l’objectif est vertueux, la manière de faire doit l’être tout autant. C’est la base d’un leadership responsable.

Le leadership responsable n’est pas une école du leadership à part qui remettrait en cause les modèles traditionnels. Il s’agit en réalité de la mobilisation d’un ensemble de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être indispensables pour transformer et créer le changement dans un contexte de transition majeure de l’entreprise. Ils s’articulent autour de cinq notions clés :

La prise de conscience - Un leader responsable a une conscience éveillée à trois niveaux. Il a d’abord conscience de l’impact de son entreprise sur son environnement et sur ses parties prenantes et des enjeux de la transformation de son entreprise vers la responsabilité. Ensuite, il a conscience de lui et de l’impact de ses propres actions. Enfin, il développe une conscience et une intelligence des autres et déploie son empathie.

KEA & PARTNERS

Société à Mission, le cabinet de conseil Kea & Partners accompagne les dirigeants sur le chemin d’une économie souhaitable, durable et solidaire. Acteur depuis 20 ans de la R&D en management, transformation et organisation, il mène depuis 3 ans un travail sur le concept de responsabilité, qui allie la théorie à la mise en oeuvre.

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Le pouvoir - Le chemin de la responsabilité induit l’ouverture et le partage de la gouvernance. La multiplication des parties prenantes nécessite alors de développer un nouveau rapport au pouvoir, plus inclusif, qui vise l’empowerment des différentes parties. Cette logique de co-construction complexifie l’exercice du pouvoir et demande au dirigeant un vrai courage et une prise de risque pour soi.

Le collectif - Ce nouveau rapport au pouvoir va de pair avec l’action pour et avec le collectif. Le leader responsable développera donc son intelligence relationnelle, son intelligence collective et la capacité à agir selon ses valeurs.

Le temps - Le propre de la vision de la responsabilité et de l’impact, c’est de penser loin. Mais l’entreprise a également une obligation de productivité et de rendement au présent, qui peut être contradictoire avec cette vision. La transformation est un processus long. Le leadership responsable vise donc à articuler court terme et long terme, à être visionnaire et anticiper tout en gérant le quotidien.

La transformation - Afin d’accompagner la transformation de l’entreprise et la transformation des autres, le leader responsable doit lui-même développer une réelle capacité d’auto-transformation et de flexibilité personnelle. Il pourra également s’appuyer sur des outils tels que les stratégies d’influence et les stratégies d’alliés.

Ainsi, le leadership responsable est un leadership qui permet de transformer l’entreprise, les autres, mais aussi soi. Il impacte le dirigeant dans son individualité et dans sa façon d’exercer son métier. Une fois la vision et la mission définies pour l’entreprise, la capacité du dirigeant à prendre par la main l’ensemble des parties prenantes pour les emmener vers l’objectif partagé est pour lui un gage de pérennité au sein de la structure. En même temps, c’est ce qui donne du sens à son action, en lui permettant d’avoir un réel impact dans la société.
Face aux grandes évolutions écologiques et sociales, il est clair que les entreprises et l’initiative privée ont un rôle clé à jouer aux côtés des acteurs publics. S’orienter vers la responsabilité est une transformation culturelle, qui passe d’abord par un effet modélisateur des dirigeants. Bien sûr, l’entreprise aura toujours un objectif de rentabilité. Mais oui, il est possible d’allier performance, innovation et contribution au bien commun !

Ouvrir des nouvelles franchises

À l’occasion d’une réorganisation du capital du groupe, Crédit Mutuel Equity s’est engagé aux côtés du dirigeant et de l’équipe de management pour les accompagner dans une nouvelle phase d’expansion, s’inscrivant dans un contexte d’engouement pour la maison individuelle, renforcé par la crise sanitaire.

La feuille de route inclut notamment un programme de développement commercial ambitieux, centré sur l’ouverture de nombreuses franchises sur l’ensemble du territoire. « Ce déploiement est efficacement appuyé par un plan de formation complet et une communication solide à l’échelle nationale », souligne Franck Chevreux. « De plus, les cadres, majoritairement actionnaires, sont très impliqués. »

Maisons Pierre compte également sur le lancement d’une nouvelle offre de maisons contemporaines, plus spacieuses et plus haut de gamme, pour conquérir une nouvelle typologie d’acquéreurs.

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