Des machines douées de langage, capables de penser, raisonner et communiquer comme des humains :Sam Pasupalak et Kaheer Suleman, étudiants à l’université de Waterloo (Québec) rêvaient de développer une véritable Intelligence Artificielle. En 2011, ils créent Maluuba et concentrent leurs recherches sur la compréhension de textes et de dialogues par les machines, et sur les capacités innées du cerveau humain. Pour ce faire, ils s’appuient sur l’écosystème spécialisé en réseaux neuronaux et en IA qui s’est constitué à Québec, autour de l’Université de Montréal et de l’Université de McGill.
En 2015, pour accélérer la croissance de Maluuba, la filiale canadienne de Crédit Mutuel Equity (ex CIC Capital Canada) – entre au capital de la start-up où il rejoint Samsung et Blackberry. Maluuba développe alors une technologie de deep learning et d’apprentissage par renforcement, à l’intersection de la reconnaissance du langage naturel (NLP), de l’apprentissage automatique (Machine Learning) et de l’IA. Ses algorithmes puissants permettent d’obtenir instantanément des réponses précises à des requêtes complexes exprimées en langage naturel. La technologie est déployée dans des millions de dispositifs intelligents (véhicules, logiciels...). En 2016, les machines peuvent enfin lire et comprendre, mieux que les assistants d’Apple, de Google ou de Face book, mais le chemin est encore long vers une IA forte.